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Il est surprenant que les humains, si intelligents, concoivent que l'amitié puisse se passer de câlins, de contact, de désir charnel de partage avec l'autre, de besoin de jouer, rire et pleurer si besoin blotti dans les bras d'un ami. Mais cela s'explique si nous comprenons que les humains, en tant qu'individus croient qu'ils ONT un corps et qu'ils sont leurs pensées et leur morale.
Les humains coupés de leur corps se coupent du coup des autres, il craignent aussi le corps des autres autant que le leur lors du contact physique avec un "autre-moi-même". Leur corps est à l'abandon et rejeté, il est aussi trahi, honteux et subi une situation injuste. Ce qui concerne le corps se traduit finalement en retour par le destin de répétitions d'abandon, trahison, rejet, injustice.. c'est honteux et alors on s'accorde avec "soi même" à ne surtout pas y voir...

Le rejet physique du corps alimente un attrait perçu comme sexuel, un attrait qui devient répulsion par hyper-contrôle: ainsi on devient homophobe..

Amis.. jusqu'au bout?
 

Un véritable ami est (1) quelqu'un qui vous confie TOUT, et à qui vous pouvez TOUT confier... il n'y pas de jardin-secret avec un véritable ami.. (et donc pas de choses câchés à vous même)

(2) vous le désirez physiquement, autant qu'un bébé désire être en contact avec ses parents: envie de câlins, d'étreinte (et vice versa).

(3) Vous pouvez aller, pleurer dans ses bras comme si c'était votre père, comme si c'était un père (et vice versa)

Ces 3 points essentiels sont les 3 critères à respecter ensemble pour considérer que vous êtes aimé de quelqu'un. Si vous avez besoin d'être aimé et d'aimer et qu'un seul de ces 3 points n'est pas obtenu, alors... il ya maladie..
Ces 3 points doivent être en effet vécu, avec les parents, et ensuite ses amis pour se construire, et être bien dans son corps, aimer son corps...
La culpabilité associée à la frustration affective qui devient frustration sexuelle.. alimente la culpabilité de ses besoins, la conscience et le partage se ferme cachés sous une couche de honte (on ne s'aime pas, on a honte de soi). L'orgueil permet de se rendre inconscient de cette honte.

L'autisme est encore plus profondément incarné: stress, abandon ou rejet vécu dans l'utérus, que ce soit du fait de la psychologie des parents, ou du fait de perceptions douloureuse à cause de différences neurologiques, de substances toxiques..
On connaît les autistes pour leur refus de contact physique et leur hypersensibilité ou hyposensibilité.
Et si justement c'était un hypercontrôle extrême d'un besoin immense d'être serré, longtemps, dans les bras.
ça ne fait pas de doute, car effectivement il est connu que d'étreindre les enfants autistes est "miraculeux".. cela vaut pour les adultes mais à cause de la sexualité, cela reste délicat, tabou..
On retombe sur le problème de faire du tantra à l'occasion de ces étreintes.
 

Ou bien un pas est franchi pour les homossexuels en confondant leur besoins affectifs avec la sexualité...
L'homosexualité émane d'un enfant intérieur qui cherche encore à se construire dans la fusion avec ses proches et ses parents, mais qui est déplacée dans un corps d'adulte et dirigé vers d'autres adultes non-parents et non frères..

Généralement on sublime les émotions d'enfant pour être "un homme" ou "une femme" et alimenter les fantasmes sexuels "normaux"...
Ainsi un humain doit être un homme ou une femme malgré un coeur d'enfant plein d'envie de câlins, c'est ainsi que on se joue la comédie d'être adulte niant sa condition d'enfant inachevé. Inachevé faute d'avoir reçu l'Amour EN son CORPS, faute de partages complices avec Maman et Papa, ses frères et soeurs pour découvrir la vie dans le partage.
Les parents de cet enfant inachevé avaient eux aussi sans doute, également peur de "régresser en enfant", peur de s'émouvoir, ils avaient des principes, des morales interdictrices limitantes faute de ressentir le sens profond des lois de la vie... ils ont communique ce mal être à leur enfants.

Dans un tel contexte il y a une bascule entre frustration affective et besoin sexuels ou la boulimie, des maladies somatiques.

C'est aussi dans ce contexte qu'on ne connaît que une simulation d'amitié (une relation) qui déplace la passion sur des intérêts partagés mais extérieur à SOI, au lieu de se rencontrer SOI et l'AUTRE: une vie de couple avec femme et enfant qui est vécue dans la normalité, mais sans réel amour autre que "amour propre" pour "se caser" dans "la vie".
Mais avec le manque de l'essentiel, la souffrance inconsciente constante s'incarne en maladies qui se manifestent plus gravement à partir de 40 à 50 ans.

Vers 40 à 50 ans, on est censé avoir renoncé à procréer ou sinon, avoir des enfants qui alors, devraient avoir 15 à 20 ans... il est à noter que la crise spirituelle qui tente de survenir vers 40 ans coincide avec l'adolescence des enfants.
Quand les parents n'ont pu avoir d'enfant assez tôts, ont tardé à construire leur famille ils sont décalés en âge (trop vieux pour que leurs enfant partagent avec eux force, joie et santé et se construise sur cette image. Ce n'est pas le bon rôle pour papa d'être un "grand père")
Avec des parents trop âges ou trop coincés, les ados ne partagent pas une complicité constructive.
Le manque de complicité parents-enfant est une répétition du ressenti incarné bébé avec des parents qui ne s'aiment pas profondément... Tout cela est difficile à réparer plus tard: les enfants perdent 30 à 50 de vie dans une névrose, et les parents meurent avant de s'éveiller au bonheur, coincés dans un "ma foi c'est la "vie".