Faut t'il dire NON à TOUTE relation "embarassante"?
Vous POUVEZ donner un peu tout de même si vous ne pouvez pas donner TOUT, c'est sans doute mieux que RIEN.
Si vous ne sachez pas quels sont vos limites et vos besoins, c'est l'expérience
d'une relation non-aboutie qui vous montrera les limites.
Si l'univers est "bien fait", cette expérience non aboutie sera
aussi aux limites de votre partenaire d'Amitié...
Amis, jusqu'à la couche de votre limite de conscience!
Si nous refusons de trahir, d'abandonner, d'humiler, d'être injuste, on évite tout simplement TOUTE vraie amitié, et donc toute évolution par peur d'engagement...
De peur de PERDRE ce qui fait sa dignité dans son égo: LA DÉPENDANCE alors nous pratiquons le REFUS-D'ATTACHEMENT qui signifie.. le refus d'Amour quand la conscience n'a pu intégrer totalement le détachement (Ce cas de figure est en fait, le cas général).
En clair: nous refusons toute amitié de peur de ne pas être un parfait ami et participons du coup à la carence d'Amour qui transforme la vie terrestre en enfer de solitude.
On remplace alors l'Amour par l'attachement inconscient à une
défense psychologique.
Ne pas dire "OUI" à une relation, sans oser dire NON devient
donc le scénario classique de l'hystérie:
on maintient la relation en attente sur une convention-écran à
sa limite...
- dans un cadre social défini
- focalisée sur le partage d'une activité et passion
partagée.
- dans le partage d'une conviction ou d'une cause..
Ainsi on évite l'essentiel: la couche plus profonde qui fait
finir de naître le "moi problématique" coincé...
Le malheur sur terre provient de la rareté de l'amitié franche... nous devrions plus ouvrir notre coeur à tous et tenter de nous aimer.. de ce fait: un peu d'Amour avec tous résoudrait la dépendance qui s'installe quand TOUT avec un est la seule solution restante, et impossible du fait de l'imperfection humaine.
La manifestation la plus gratuite, la plus simple, la plus naturelle... c'est simplement d'accepter ou de donner des étreintes à l'autre, ou toute forme d'affection "infantile" qui pourtant est un BESOIN, dans un échange qui laisse le temps de régresser, de plonger dans des émotions d'enfant qui se sent alors, à travers son corps accepté à la vie et intègre l'expérience qui jusqu'alors était INCONCEVABLE (même en rêve! le rêve contrôlé lucide permet de savoir ce qui reste inconcevable car il est impossible de le rêver, et donc.. de le vivre dans la "vraie vie").
Bien souvent, se serrer la main, se faire la bise, se donner des accolades,
ne sont que la représentation symbolique d'un Amour que l'on devrait
concrétiser et non pas symboliser seulement, car dans ce monde sans
contact, il ne reste plus comme seul recours que la compensation par la
nourriture, la consommation et le sexe.
Si votre don réel se transforme en dépendance par ce que vous êtes la seule personne qui a donné, qu'elle se cramponne à vous: vous pouvez faire confiance au destin et accepter la dépendance mutuelle qui permet de l'intégrer et d'évoluer (de grandir en son fort intérieur), ou dire NON si vous n'êtes pas prêt.
l'attitude la plus juste est la franchise plutôt que l'abandon pure et simple: une rupture franche avec l'aveu de votre impuissance à l'aider: une défaite mais avec un "cadeau".. vous pardonner VOUS...
La personne sera blessée que vous avez rompu mais moins que si
vous faîtes semblant de ne pas rompre.
Votre DON est de l'avoir guidée sur la réalité
d'un besoin, elle ne se mentira plus et demandera du concrêt, et
de toute façon, elle sera moins blessée que vous refusez
une suite plutôt que si vous faites semblant de maintenir un lien
factice tout en refusant de lui donner ce qu'elle demande au fond, car
là c'est un mensonge qui est aussi votre mensonge... Le meilleur
cadeau que vous pouvez lui faire et VOUS faire: vous rendre la liberté
de démarrer un chemin de vie qui n'est pas une impasse, en rompant
avec ce qui vous attache: ce mensonge qui maintient une demande innasouvie
et la culpabilité...
Quand la demande et la dépendance est tombée, la Vie s'offre
sous un meilleur jour, et la reconstruction se poursuit avec de nouvelle
personnes... ou une personne devenue nouvelle.
de Dépendances rompues en dépendances rompues, le chemin
est difficile, mais au moins c'est un chemin alors que la non-expérience
maintient dans une non-vie un esprit attaché à un corps non
accepté qui vieilli en accéléré et meurt.