Jouir de SE rencontrer mais sans culpabilité de se désirer sexuellement pour jouir... voilà le sens de l'interdit sexuel pour protéger cet Amour d'enfant de la peur d'inceste et de l'homosexualité et le laisser ainsi s'exprimer...
Sinon, on sombre dans un désir sexuel coupable et la culpabilité
tue l'Amour et le remplace par le compensation plaisir.
L'interdit de sexualité avec toute personne ressentie comme
une partie de soi même permet de laisser grandir un Amour qui sinon
serait masqué par la sexualité.
Mais la limite entre "interdit" et "sagesse" est floue, ainsi que la
différence entre sexualité et Amour, et la dissociation qui
s'est installée dans notre conditionnement..
Un interdit non compris devient une névrose et une morale religieuse.
Pour comprendre le sens de cet interdit, il est nécéssaire
de travailler l'Amour pour soi, de s'introspecter avec RESPECT de soi,
de ne pas se mentir aussi loin que la conscience permet la franchise.
Si vous évitez de céder au plus rapide, plus facile, plus
"normal" et plus séduisant, évitez de vous identifier à
un désir dans un clan sexuel recconu d'un coté ou l'autre...
si vous ressentez votre besoin de jouissance se reporter sur le CORPS
entier et non pas seulement sur les parties génitales, vous pourrez
contacter la jouissance infantile de rencontrer SOI-même projeté
en l'autre avec qui on se construit soi-même... Une complicité
plus profonde.
On a perdu "une moitié de soi" en ne se détachant pas réellement de Maman, fondamentalement faute de la sécurité de l'Amour des parents... TOUS, plus ou moins....
La jouissance de se sentir aimé de nouveau devient la jouissance de naître enfin entièrement, cette fois sans abandon initial, sans que VIVRE soit abandon...
Cela est quelque chose de bien
différent que d'affirmer l'image-de-soi construite sur l'orgueil
d'être ce que l'on doit être... Dans ce cas là, celui
de l'Amour-sexe habituel et de la recconnaissance sociale, l'Amour est
floué, ou plus exactement, compensé, par de... l'amour propre
(à cause de la souillure sexuelle!!!).
"amour propre"... hypocrisie de la langue française?
Cette expérience de fusion réactualisée, vécue
et accomplie, il devient possible de dépasser le besoin de fusionel
qui enferme toute être doué d'affection dans une relation
de dépendance à l'autre... sans refouler
ses besoins, ou le subir indirectement en attachement aux addictions-compensations
de toute sortes.
On rencontre dans cette "réparation" de notre clivage, ce qui
est féminin EN NOUS et non pas EN-DEHORS de nous... c'est ainsi
que l'on réunit son féminin-de-l'être (clin d'oeil
au livre d'Annick de Souzenelle), à son Masculin et qu'on fait le
traité de paix avec cette partie refusée de soi même...
Cela rend plus FORT, car le sexe fort, sur le plan spirituel, c'est
le féminin, ce qui permet d'exister, de s'incarner sur terre, dans
la matière.
Le sexe faible, c'est le masculin qui sans incarnation n'est que non-manifesté,
restant au ciel "en plan"!
Si on a accompli cette réunion... on n'est plus en situation
de faiblesse devant une femme...
On n'a plus besoin de dépendre d'une femme pour être un
homme.
C'est pourquoi par retournement la force physique est exprimée
par un corps masculin, Fort matériellement, faible spirituellement,
alors que la femme exprime la faiblesse, la molesse, la fragilité
dans son corps, à l'inverse d'une force intérieure..
Nous avons tous en nous, homme ou femmes, du masculin et du féminin
qui s'ignorent dans un corps qui se "joue" une idendité sexuelle,
faute d'avoir une réelle identité.
Freud l'avais deviné: l'inconscient est bi-sexuel..
Je dirais plutôt que l'inconscient, est le VRAI conscient, la
conscience profonde... et est ANDROGYNE..
Pour contacter cela, il est bon de recconaître son homosexualité,
de ressentir son attirance ou sa répulsion pour un autre soi même...
puis de se demander si la répulsion pour un autre soi-même
n'est pas une répulsion pour soi-même-même... Et que
si ces pulsions se concentrent en sexualité génitale qui
fait écran à autre chose...
Soyez alors attentifs aux ressentis globaux, aux émotions, pour
voir la source réelle de cette pulsion sexuelle anormalement dirigée
vers un autre soi même... "une sexualité qui n'a pas grandi"...
simplement une envie de complicité incarnée dans un besoin
de rencontre physique et d'identification qui n'avait pas été
accompli avec sufisament de sécurité et de complicité
avec les premiers modèles de la vie: les parents, les frères
et seours, les copains et copines d'enfance...
Des besoins de jeux et de câlins, et des besoins de s'inclure
dans l'autre, ou d'inclure l'autre en soi pour se rejouer la naissance..
et contacter le verrou de notre joie de naître et de vivre.
Problème, le besoin est encore bien plus fort que celui de faire
l'Amour sexuellement, contacté, ce besoin devient si impérieux
qu'il est un chemin de vie lourd à assumé, et subversif pour
notre société.