S'impliquer PHYSIQUEMENT à cette rencontre qui n'est pas qu'une préparation mentale...
3 Utiliser un moyen de propulsion musculaire et être présent mentalement au monde lors du voyage. Si c'est trop loin, prendre sa voiture, mais en partant une demi heure en avance et la garer bien avant la destination pour finir à pieds, dans un esprit zen, littéralement (attention le vrai sens de ZEN qui est être entièrement vigilant à ce qui se présente et non pas le faux qui est véhiculé par le marketing qui assimile zen à détendu et négligeant sans souci, prêt à acheter une futilité sans réfléchir).
4 Pratiquer une pratique physique préparatoire à la rencontre... par exemple faire une centaines de prosternations, ou même une centaine de milliers de prosternations avant de rencontrer une personne dont on juge que c'est un événement rare dans une vie. Une variante de cette solution est de faire volontairement le voyage à pieds même si c'est très loin, et si ce n'est pas assez loin, rallonger le voyage en faisant un grand circuit pour s'imposer un trajet volontairement plus long et surtout faisant appel aux muscles volontairement à pieds ou à vélo, pour augmenter le mérite à aller rencontrer cet ami... c'est là la définition du pèlerinage: donner de l'importance à la rencontre...
Et si justement il n'est pas possible d'accomplir le voyage à pieds ou en vélo... pratiquer effectivement des prosternations ou une pratique physique correspondante au pèlerinage... Il y a dans de telles pratiques le respect du "j'ai décidé que c'est une chose importante" et de le concrétiser par de l'activité et un ressenti physique
Ces activités ont souvent "dégénéré" en rituels que l'on fait mécaniquement par habitude ou même pire, contre son gré sous une contrainte sociale, sans en comprendre la raison profonde, ce qui est le cas de bien des "corvées" religieuses qui alors sont finalement rejetées...
1-10 Commentaires de ces attitudes...
Entre la solution 1 et 2, l'attitude mentale n'est pas du tout la même et pourtant, il y a très peu de différence de temps, il suffit de quelques minutes de différences pour éviter un stress du à l'empressement, ce qui peut permettre une attitude plus présente même en voiture.
La solution 3 demande plus de sacrifice de temps, mais elle permet d'entretenir à la fois sa santé et l'ouverture du mental. On arrive alors chez son ami avec un esprit bien plus clair, moins de stress, en meilleure santé, et tout se passe mieux, pour celui qui vient vers l'autre et celui qui le reçoit. Si on ajoute la conscience écologique, une certaine gratification, le fait d'avoir évité des nuisances, sont une source de motivation.
La solution 4 ajoute à la dépense physique une pratique rituelle qui rabaisse l'orgueil et favorise le respect de l'autre. Lors de la rencontre, le pratiquant sera plus ouvert, sera plus humble, considérera l'autre comme "au dessus de lui" ce qui favorise l'écoute pour lui, et une facilité d'échange pour l'autre: avant de rencontrer son ami, un maître ou une personnalité, il fera des dizaines, des centaines, des milliers de prosternation, 500 prosternations équivalent à 13 km de course à pieds...
Notez bien encore que lors de cette pratique un état mental particulier est travaillé. Il est en effet possible "techniquement" de faire "du fitness" tout en écoutant la radio. Ce qui revient simplement à se déconnecter mentalement d'une "corvée" en cours...
Pour constater la différence profonde, vous pouvez expérimenter vous même la différence qu'il y a entre être au sommet d'une montagne après y être allé à pieds, ou après être descendu du téléphérique. Si vous allez chez votre ami, cette différence existe, mais avec l'habitude ou même l'absence de points de comparaison, on ne s'en rend pas compte... essayez.