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"Qu'est ce que l'autisme.... le vrai?"



Vous n'êtes pas malade... je ne veux plus vous entendre dire ce mot quand vous parlez de vous... Simplement, vous n'êtes pas incarné, faîtes de la danse africaine!


L'autisme (affilié au syndrome d'Asperger)... se caractérise souvent par une peur du TOUCHER.

Un autre aspect est le manque de cohérence centrale "cohérence centrale": le "moi" est morcelé et entouré d'une carapace mentale étanche et hyperstructurée (dites parfois hypermasculine); ce mental est celui d'un scientifique qui a totalement évacué la question émotive....
 Une sensibilité aux détails avec un manque de perception directe de ce qui LIE entre eux ces détails, sur le plan de la perception, mène à construire un langage caractéristique, théorique, globalisant par compensation.

Mental hyperstructuré étanche en réparation d'un "coeur" (d'un moi sous jacent) morcellé et totalement perméable (non étanche et agressé par toute perception) ne faisant pas la distinction extérieur/intérieur autre/soi (monde en invasion-vide envahissement/rejet)

La théorie est le retournement "ontologique" de l'autisme, en tant qu'être privé de cohérence centrale.

Mon avis est que le besoin de contact et d'étreinte est si extrême, qu'un toucher ordinaire réveille une souffrance de frustration inconsciente qui provoque une souffrance associée: le besoin devient répulsion.. il est donc très difficile de "toucher" un autiste.. (réellement en le prenant dans ses bras et symboliquement en l'émouvant par le langage)

L'autisme a été perçu comme une forme de psychose infantile, a conduit des centres à pratiquer le packing... qui est une forme d'étreinte non humaine (dans des tissus serrés), qui porte à polémique: pour votre opinion: google search asperger packing

L'autisme est plus ou moins profond: TOUT LE MONDE est un peu autiste, plus ou moins, comme tout le monde est un peu schizo (le mental dissocié de la réalité) et aussi, très généralement névrosé (pas au sens pathologique du terme (quand cette construction défaille et que la sécurité de la vie (en tous plans du matériel au social en passant par l'affectif et sexuel n'est pas obtenue), mais au sens technique, dans le sens que la névrose est une façon de vivre dans la survie réussie...

L'autisme est neurologique soit disant de sorte qu'un autiste peut se conforter dans l'état non-guérissable... Malgré tout il ya une galaxie de symptômes "autistiques" qui ne sont que des conséquences psychologiques qui sont par contre très profonde et insensibles aux thérapies classique.

Tout se passe comme si l'autisme se réfère à l'INCARNATION même de SOI, c'est à dire se sentir EN le corps..
Le contact avec SOI, passe donc par l'identification à l'autre qui n'est là ni intellectuelle, ni idélologique, mais tactile, perçu physiquement et non pas à travers la communication non verbale ou visuelle, les blagues ou les gestes.
Il est courant alors de pouvoir aimer les animaux (câlins et communion) mais non les humains.... la communion avec les animaux semble possible, avec les humains.. non (pas de câlins mais sexualité codifié, pas de communion mais langage avec "pensée hiéarchique" qui place l'autre en dessous ou au dessus).
 
La véritable communication avec "ce qui est éjecté et perdu de SOI" s'établirait sur le plan de conscience physique en réparation d'une blessure que KEN WILBER décrit comme une "blessure de niveau 0": se fusionner, se sentir EN le corps de l'autre, dans une étreinte forte et enveloppante qui n'est même pas possible de percevoir ni en imagination ni en rêve, faute de l'avoir intégré dans sa conscience. L'expérience "impossible" non intégrée pourrait se corriger par des expériences réparatrices telles que s'endormir puis s'éveiller, le corps étreint par un autre être humain, en vivant ainsi des états de consciences modifiés (techniques de respiration, sommeil et fatigue), imprégnés de la sensation d'incarnation dans l'autre qui représente alors LE MONDE... L'expérience corrective de ne pas avoir été "bien" dans l'utérus CE QUI FAIT EXISTER.

C'est peut être pour cela que dans certains centre de thérapies, du personnel est employé à fournir des étreintes prolongées aux enfants autistes.. Mais on n'en parle que peu, le sujet est délicat, il faut rencontrer des thérapeutes pour entendre témoigner de cela. Quant aux adultes, pour eux, rien de prévu de ce coté là: les adultes sont souvent en survie, dans une structure rigide qu'ils se sont faites, et dans une solitude affective dramatique: les échanges avec les autres êtres humains n'étant plus que des formalités ou des simulations.
J'ai tenté de "réveiller" des soit-disant "autistes asperger" sur un forum... Et bien ça ne marche pas, par ce que la communication est purement intellectuelle et que ce concept ne semble pas admissible par des jeunes dont le droit à l'existence passe avant tout par la possession d'un partenaire sexuel.
En fait nous nous heurtons au mental... et je dois admettre que ce que j'écris ici n'est peut être pas accessible avant le "coming out" de l'homoaffectivité à soi même qui est encore plus "hard" qu'un coming out d'homosexualité.

Quand ce besoin est extrême, il est contrôlé, à l'extrême chez l'adulte.. Ce qui est le BESOIN est justement ce qui refusé, avec un refus "épidermique"... Les autistes n'échappent donc pas à la névrose, bien au contraire, mais ce n'est pas la Névrose de FREUD: elle tourne autour de l'affectif et du toucher plus qu'autour du sexe et de la relation triangulaire et donc de la "haine du concurrent"..

La peur du contact augmente avec le besoin qui s'enterre, et elle est si profonde qu'elle envahi au fur et à mesure la conscience dans les perceptions, et ce, avant même ou pendant la naissance.
C'est un trouble envahissant qui est comme le noyau-de-sable d'une perle-de-conscience en croissance: le vide de contact se reporte en attachement exacerbé sur toutes les autres perceptions de base des que pointe un détail auquel s'attacher... Cette peur, ce REJET du contact avec le monde rend les perceptions traumatisantes, agressives et envahissantes, alors, la conscience se fixe plutôt sur des détails et des rythmes pour éviter la souffrance d'une perte de sens dans le "global".

Ceci serait la cause/conséquence du manque de cohérence centrale: le noyau est VIDE... 

Mes pratiques de fusion dans une étreinte, vécue dans la dépendance et l'attachement ont modifié des problèmes de cohérence de mes perceptions telles dans la gestion des images (cartes à plusieurs échelles, et contenu des sons de la musique qui font un ensemble)
AVOIR ENFIN un contact concret, semblent réparer  le besoin/refus d'attachement qui modifie les perceptions d'agression au détails fâcheux.

Les écrits de KEN WILBER proposent une hiérarchie dans la construction de la conscience qui semble pertinente:

L'autisme est bien présenté comme une blessure de niveau zéro (avant même la naissance).
Elle structure le système même des perceptions qui permettent de se projeter dans l'Autre VIA le langage..
Le neurotypique a simplement une façon plus aboutie de régler le problème car il a construit plus complètement les défenses qui structurent le comportement social, mais il a de toute façon une partie de lui perdue dans le traumatisme de naissance... alors ce que j'ai décrit ici, le concerne aussi, plus ou moins.

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copié collé sur Internet (trouvez les sources de ce qui suit en copiant un bout de phrase entre " " sur google.. car je ne sais plus d'où ça sort car je ne suis pas connecté pour composer ce site)

Quand un neurotypique rencontre un autiste

   Les difficultés commencent quand les gens emploient différents modèles de communications.
  1. Le neurotypique fait la conversation pour déterminer les buts émotifs que recherches les autistes
  2. L’autiste fait la conversation pour déterminer les buts informationnels du neurotypique
  3. Le neurotypique devient frustré parce que rien ne ressort de la conversation, et il suspecte que l’autiste cache quelque chose ou le déteste
  4. L’autiste devient frustré parce que le neurotypique parle de plein de sujets qu’il trouve impertinents.
  5. Les deux finisse par se détester


   Quelqu’un doit faire un compromis au moins en prenant des tours. Les deux doivent parler sur un modèle de communication commun pour se comprendre.
 
 
Communication Franche et Directe (CFD) Communication Prédictive Réactive (CPR) 
Les articles transmis sont le message La réaction est le message
Intention d’exprimer la vérité comme un fait L’intention d’influence l’autres vers certains comportements de communication 
L’effort marqué d’être détaillé et précis l’effort marqué d’être vague pour
empêcher des effets secondaires non désirés ou des réactions
inattendues
Réduire au minimum les futurs malentendus en donnant assez de concepts communs Réduire au minimum l’effort requis pour déclencher la réaction désirée 

  en_verite


Qu'est ce que l'autisme.... le vrai?
EN VÉRITÉ si tant est il qu'il en existe une...
 
"se mettre un écran entre soi et les autres".

 

Coucou..
je reviens, malgré l'annonce que j'éviterais autant que possible de perdre mon temps ici, juste pour relever cette phrase qui justifie de rester sur le forum.

Mieux me définir, mieux me comprendre et surtout mieux comprendre en quoi je diffère des autres ... pour trouver plus facilement des personnes comme moi.

Nous avons fait le tour et nous savons "ce que nous avons", je dis nous par ce que ça vaut aussi pour moi.

L'autre "personne comme soi" l'autre "soi même"... qui effectivement, est le plus similaire à ce que l'on SAIT ou SENT de SOI est, dans cette quête..perçu... comme CECI:


"voilà... c'est moi"

SAUVE QUI PEUT!!!

C'est pour cela qu'on erre généralement TOUTE SA VIE en évitant l'expérience de rencontrer en autre "soi même" car alors il reflète tout le dégoût, la souffrance, la perversion de sa propre personne..

Il reste alors à "savourer" comment, quand l'occasion d'un partage se présente avec "un comme soi", nous sabotons cette communion, cette réconciliation, le rendons impossible en maintenant sans cesse un espoir..

L'informatique est un outil "merveilleux" pour interposer entre soi et l'autre... un écran!

en ce qui me concerne... tenter de convaincre par une analyse pourquoi nous nous rencontrons pas, ou alors seulement pour déclencher des rencontres pour rompre après... est aussi du sabotage: c'est une répétition d'échec. C'est ce que je ressens de mes interventions sur le forum, de mes rencontres, et une autre correspondante l'a d'ailleurs bien relevé: il reste plus rien de "touchant" dans mes propos car j'ai effectivement mis, par là "un écran" en évitant de faire passer mon émotif.. il n'y a pas de conscience dans ce que j'écris: que du calcul mental de déduction logique, d'analyse d'une compulsion de REJET (de la souffrance).

Mais alors, comment communiquer qu'on s'aime... et qu'on veut partager?
Voyez, nous n'y arrivons pas..

C'est cela l'autisme... LE VRAI..


Sur ce... je vais vous dire au revoir au lieu de rester sur ce forum et faire "continuons là sans se voir"

SI on pousse la symbolique: on a une curieuse évolution de notre société: au fur et à mesure que la conscience collective évolue... il semble qu'au niveau social un aspect négatif ressort...
après l'hystérie collective et la schizophrénie de la société de consommation, avec la société de communication et internet, nous entrons... dans l'autisme entre chacun de nous avec un écran cette fois bien réel (en 16 neuvième) à passer à coté de la vie...