"Qu'est ce que l'autisme.... le vrai?"
L'autisme a été perçu comme une forme de psychose infantile, a
conduit des centres à pratiquer le packing... qui est une forme
d'étreinte non humaine (dans des tissus serrés), qui porte
à polémique: pour votre opinion: google
search asperger packing
L'autisme est plus ou moins profond: TOUT LE MONDE est un peu autiste, plus ou moins, comme tout le monde est un peu schizo (le mental dissocié de la réalité) et aussi, très généralement névrosé (pas au sens pathologique du terme (quand cette construction défaille et que la sécurité de la vie (en tous plans du matériel au social en passant par l'affectif et sexuel n'est pas obtenue), mais au sens technique, dans le sens que la névrose est une façon de vivre dans la survie réussie...
L'autisme est neurologique soit disant de sorte
qu'un autiste
peut se conforter dans l'état non-guérissable...
Malgré tout il ya une galaxie de symptômes "autistiques"
qui
ne sont que des conséquences psychologiques qui sont par contre
très profonde et insensibles aux thérapies classique.
Tout se passe comme si l'autisme se réfère
à l'INCARNATION même de SOI, c'est à dire se sentir
EN le corps..
Le contact avec SOI, passe donc par l'identification à
l'autre qui n'est là ni intellectuelle, ni idélologique,
mais tactile, perçu physiquement et non pas à travers la
communication non verbale ou
visuelle, les blagues
ou les gestes.
Il est courant alors de pouvoir aimer les animaux
(câlins et communion) mais non les humains.... la communion avec
les animaux semble possible, avec les humains.. non (pas de
câlins mais sexualité codifié, pas de communion
mais langage avec "pensée hiéarchique" qui place l'autre
en dessous ou au dessus).
La véritable
communication avec "ce
qui est éjecté et perdu de SOI" s'établirait sur
le
plan de conscience
physique en réparation d'une blessure que KEN WILBER
décrit comme une "blessure de niveau 0": se fusionner, se sentir
EN le corps de l'autre, dans une
étreinte forte
et enveloppante qui n'est même pas possible de percevoir ni en
imagination
ni en rêve, faute de l'avoir intégré dans sa
conscience.
L'expérience "impossible" non intégrée pourrait se
corriger par des expériences réparatrices telles que
s'endormir puis
s'éveiller,
le corps étreint par un autre être humain, en vivant ainsi
des états de consciences modifiés (techniques de
respiration, sommeil et fatigue),
imprégnés
de la sensation d'incarnation dans l'autre qui représente alors LE MONDE... L'expérience
corrective
de ne pas avoir été "bien" dans l'utérus CE QUI FAIT EXISTER.
C'est peut être pour cela que dans certains centre de thérapies,
du personnel est employé à fournir des étreintes prolongées
aux enfants autistes.. Mais on n'en parle que peu, le sujet est délicat,
il faut rencontrer des thérapeutes pour entendre témoigner
de cela. Quant aux adultes, pour eux, rien de prévu de ce coté
là: les adultes sont souvent en survie, dans une structure rigide
qu'ils se sont faites, et dans une solitude affective dramatique: les échanges
avec les autres êtres humains n'étant plus que des formalités
ou des simulations.
J'ai
tenté de "réveiller" des soit-disant "autistes asperger"
sur un forum... Et bien ça ne marche pas, par ce que la
communication est purement intellectuelle et que ce concept ne semble
pas admissible par des jeunes dont le droit à l'existence passe
avant tout par la possession d'un partenaire sexuel.
En fait nous
nous heurtons au mental... et je dois admettre que ce que
j'écris ici n'est peut être pas accessible avant le
"coming out" de l'homoaffectivité à soi même qui
est encore plus "hard" qu'un coming out d'homosexualité.
Quand ce besoin est extrême, il est contrôlé, à l'extrême chez l'adulte.. Ce qui est le BESOIN est justement ce qui refusé, avec un refus "épidermique"... Les autistes n'échappent donc pas à la névrose, bien au contraire, mais ce n'est pas la Névrose de FREUD: elle tourne autour de l'affectif et du toucher plus qu'autour du sexe et de la relation triangulaire et donc de la "haine du concurrent"..
La peur du contact augmente avec le besoin qui s'enterre, et elle est
si profonde qu'elle envahi au fur et à mesure la conscience dans
les perceptions, et ce, avant même ou pendant la naissance.
C'est un trouble envahissant qui est comme le noyau-de-sable d'une
perle-de-conscience en croissance: le vide de contact se reporte en
attachement
exacerbé sur toutes les autres perceptions de base des que
pointe
un détail auquel s'attacher... Cette peur, ce REJET du contact
avec
le monde rend les perceptions traumatisantes, agressives et
envahissantes,
alors, la conscience se fixe plutôt sur des détails et des
rythmes pour éviter la souffrance d'une perte de sens dans le
"global".
Ceci serait la cause/conséquence du manque de cohérence centrale: le noyau est VIDE...
Mes
pratiques de fusion dans une étreinte, vécue dans
la dépendance et l'attachement ont modifié des
problèmes
de cohérence de mes perceptions telles dans la gestion des
images (cartes à plusieurs échelles, et contenu des sons
de la musique qui font un ensemble)
AVOIR ENFIN un contact concret, semblent réparer le
besoin/refus d'attachement qui modifie les perceptions d'agression au détails fâcheux.
Les écrits de KEN WILBER proposent une hiérarchie dans la construction de la conscience qui semble pertinente:
L'autisme est bien présenté comme une blessure de niveau zéro
(avant même la naissance).
Elle structure le système même des perceptions qui permettent
de se projeter dans l'Autre VIA le langage..
Le neurotypique a simplement une façon plus aboutie de régler
le problème car il a construit plus complètement les défenses
qui structurent le comportement social, mais il a de toute façon
une partie de lui perdue dans le traumatisme de naissance... alors ce que
j'ai décrit ici, le concerne aussi, plus ou moins.
.
Quelqu’un doit faire un compromis au moins en prenant
des tours. Les deux doivent parler sur un modèle de communication
commun pour se comprendre.
Communication Franche et Directe (CFD) | Communication Prédictive Réactive (CPR) |
Les articles transmis sont le message | La réaction est le message |
Intention d’exprimer la vérité comme un fait | L’intention d’influence l’autres vers certains comportements de communication |
L’effort marqué d’être détaillé et précis | l’effort marqué
d’être vague pour
empêcher des effets secondaires non désirés ou des réactions inattendues |
Réduire au minimum les futurs malentendus en donnant assez de concepts communs | Réduire au minimum l’effort requis pour déclencher la réaction désirée |
Coucou..
je reviens, malgré l'annonce que j'éviterais autant que possible de
perdre mon temps ici, juste pour relever cette phrase qui justifie de rester sur le forum.
Mieux me définir, mieux me comprendre et surtout mieux comprendre en quoi je diffère des autres ... pour trouver plus facilement des personnes comme moi.