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"ça fait un peu peur, même"..

 "Je sais que je fais les choses de travers, je n'ai jamais su faire quoi que ce soit correctement jusqu'au bout"

"Je ne sais pas, mais moi, quand quelque chose n'est pas fait correctement, je ne peux pas m'empêcher de chercher à comprendre pourquoi"

"L'homme est synthétique, rempli, complet et n'a pas besoin d'analyse, ça c'est bon pour les femmes et leur communication à 99% futile."


Bien sur.. la folie, ça fait PEUR.. alors c'est bien pour cela qu'on évite la révélation quand une relation nous pousse à approfondir..  et que nous devons faire sincèrement le voeux d'être aidé pour que toute folie qu'on traverse porte un sens...

La révélation de l'infinie connerie dont nous sommes capables, nous... pauvres humains qui auraient voulu être "des grandes personnes"... des "adultes" libres et indépendants...

c'est FOU..


CHOIX... se reconnaître FOU... et le dépasser.. (grâce à la confiance, l'analyse, l'Amour partagé, l'humilité, et la vigilance sur le temps présent... pour
Devenir conscient (et aller vers le centre en faisant la Réunion de ses différentes parties oubliées du MOI, de son égo à intégrer..)

Ou bien... ne pas vous aventurer sur "ce terrain glissant"...



On reste là, dans le rationnel, et dans ce qui est raisonnable, à gérer l'évitement d'un comportement "fou" d'enfant et loin des folies potentielles que provoquerait trop d'émotions infantiles... d'attachement, jalousie, souffrance et manipulation de soi même, compétition... Le mental et le raisonnement rationnel permet d'éviter les émotions d'une expérience trop authentique ou à laquelle on ne se sent pas prêt.
Le discernement "suivre son intuition féminine" permet de se diriger vers des expériences authentiques... Même une erreur dans laquelle on a engagé beaucoup d'énergie est... une expérience de souffrance... authentique!


Annick de Souzenelle... La souffrance: C'est le pied..

Un bouddhiste, passionné de "détachement" aura tôt fait de nous enseigner:"détachement" pour fuir l'intolérable réalité...

"Les émotions sont de nature illusoire et nous ne devons pas nous attacher à elles, le monde n'est qu'une projection de l'esprit et ce que nous vivons est de nature illusoire tout comme les émotions... sachant cela, nous devons nous détacher de toute souffrance, tout n'est qu'impermanence, temporaire, la souffrance est illusoire"..

Mais ça n'est vrai que pour la petite partie du "MOI" identifiés à nos pensées, notre morale consciente... Ce MOI n'est que la partie immergée de l'iceberg-égo qui siège dans les niveaux de conscience "problématique" - émotions, complexes inconscient et corps.
Vouloir pratiquer le détachement d'émotions sans intégrer ces niveaux de conscience en y régressant, est tout simplement s'enfermer encore plus dans le déni d'une partie de soi même... sur laquelle on ne veux rien savoir et dont on voudrait se détacher...
Une partie du MOI reste non intégrée et reste donc "active", on peut dire encore "inconscient programmant", évacuée de nos pensées, l'énergie se déverse dans d'autres couches d'Oignon: en somatisation, en symboliques agies dans le DESTIN.

Sinon, et bien ça serait cool, on explique aux névrosés leurs situation, ils disent "Ouais, ok, je comprends" Et ta dam... Fini.... En névrose on est toujours conscient de ce qui se passe, mais cela n'empêche pas la compulsion ...

Le problème du KARMA est bien là... "ce qu'on ne veux pas savoir de soi même, fini par arriver de l'extérieur sous forme de Destin" (Jung) et Shrek lui même en est un bon exemple.
 "c'est pas MOI qui suis fâché avec le monde entier C'est le MONDE entier qui est fâché avec moi..."


 

Le CHOIX de devenir conscient est un voeux profond d'être aidé.. par ce destin que nous nous faisons.
Le choix se se savoir responsable de ce Destin, de s'avouer responsable donne un sens symbolique à notre destin-miroir-de-MOI.

L'énergie mène à la réconciliation de SOI.. c'est l'Amour qui permet la transcendance..
Quand on n'est pas réuni, cet Amour ne peux que ce concevoir en tant qu'Amour attaché à l'Autre-miroir.
Un trouble narcissique (aimer son image dans un miroir) se résous ainsi. Par transfert conscient.

L'amour permet ainsi les transferts qui permettent de se "voir dans un miroir" et une des facettes du miroir, c'est le destin...
Le simple fait d'Aimer et de s'Aimer donne une "vue" différente de toute situation "subie": tout devient SOI.
C'est une vision qui est "psychotique" (associative et fusionelle) mais qui est consciente et répare donc ce qui est "noyau psychotique"..

 On en vient donc à éprouver la rencontre de SOI-même, à travers des échanges de plus en plus régressifs (Jésus,  le vrai aurait dit "seul ceux qui sont pareils à des enfants pourront accéder au royaume de Dieu").
 

Un tel "retour à l'enfance"  n'est pas une régression, mais la réparation de l'inaccomplissement de l'adulte qui n'était qu'un enfant non achevé en fonctionnant de NOUVEAU sur un mode-enfant...*
Si ces régressions sont menées dans la vigilance consciente, elle mènent à l'intégration réelle de besoins en attente, non assouvis.
Le détachement véritable des besoins les plus infantiles est ainsi possible en faisant VIVRE et donc évoluer ces portions de MOI problématiques: les besoins problématiques deviennent des expériences acquise et un potentiel de partage et compassion avec autrui...
 


C'est ainsi que vous verrez parfois votre véritable ami, qui par effet miroir, vous renvoie ce que vous êtes: un humain qui a 5 grandes peurs mortelles à transcender par 5 chemins.

Celui qui a peur de perdre, lâche la compétition de la vie tend à devenir "psychopathe": pour faire perdre l'autre plutôt que lui il trahit ce qu'il partage, il trahit sa quête, il PERD fondamentalement, mais il peut gagner la confiance en lui en faisant l'action juste au moment juste et en traversant la PEUR (et la jalousie qui est la peur de perdre l'autre face à un rival) grâce à la confiance.
attention: la peur peut "disparaître" dans "les reins" et on peut en avoir plein le dos.

Celui qui est affecté par la tristesse se découvre envahi de haine, de colère, il sera tenté de produire des caprices d'enfant avec la violence d'un adulte ("crise d'hystérie" on ne peut trouver le terme plus juste) et de critiquer l'autre de tous les défauts.
Il évitera cette colère en analysant et observant plus justement, en verbalisant toute chose l'affectant avec honnête
attention: l'analyse peut devenir excès de réflexion et épuiser la rate/pancréas, ça peut être difficile à digérer.

Celui qui est dans le mensonge et l'orgueil devra perdre sa fausse  identité, tout ce qu'il a construit dans ce mensonge pour accomplir toute expérience authentique (l'Amour ne peux être falsifié).. Il en tirera de l'humilité, en acceptant la révélation de son plus gros mensonge: celui de sa VIE qui en n'était pas une..
attention: l'orgueil forme une armure qui bloque les reins (peur) et les poumons (tristesse), en résulte une double colère de frustration qui abîme le foie (mauvaise haleine): cela donne une mauvaise conscience de soi (sur le plan corporel aussi), et donne mauvaise haleine.

Enfin, celui qui est en besoin, avide de plaisir et de compensations faute de capacité à accepter l'Amour, cédera au désir attachement nécessaire pour le ressentir, traversera la dépendance affective dans laquelle se construit le "moi problématique" et trouvera l'Amour dans la construction et dans le détachement, une fois ses besoins de construction d'enfant accomplis.
attention: le désir associé au REFUS d'attachement perturbe le coeur, et déclenche les autres compensations (rumination mentale, tristesse, peur, colère...):
attention bis: l'attachement à une illusion ne doit pas durer, on doit faire route vers une nouvelle expérience et  s'attacher encore plus à quelque chose de nouveau et moins conditionnant pour se détacher de l'illusion, et non pas tenter de se détacher en refusant l'attachement.
Chaque attachement/détachement pour nouvel attachement fait évoluer... d'une couche.
à chaque couche il est bon de pleurer, c'est ce qui arrive quand on épluche les oignons.

Les troubles d'attachement enfantin proviennent de portions du "MOI" restés enfant, enfoui, arrêté dans son évolution au blocage sur des besoins en attentes tels que celui de:

- de Fusion physique si la vie intra-utérine et la naissance ont été dangereuses pour le MOI (la naissance est le traumatisme le plus partagé des humains... tout humain sur terre a perdu là un bout de moi). tendances autistiques (perceptions éclatées en détails incohérents, fixations) et peur du contact.. Faites vous des câlins, des étreintes très prolongées, plongez dans le sommeil enlacés.
- De complicité émotive, si les parents ont été "absents" ou "non-sécure" dans la petite enfance; tendance psychotique avec plus ou moins de confusion en ce qui est émotions de soi, et émotions de l'autre, monde intérieur et monde extérieur confondus.. profil psychotique... Partage en attente: sans doutes des regards complices, des crises de fou rire, des jeu, des danses..
- D'identification à l'autre, si le Père ou plus exactement l'image du Père dans sa conscience d'enfant synchronisé avec sa mère, n'a pas été sécure pour que l'enfant puisse concevoir de se séparer de sa mère grâce à l'intégration de la "puissance" du père qui le rend autonome: partagez vos styles de vie, vos idéaux toute activité, en complicité avec un AMI vécu comme Parent, et modèle de vie avec qui vous ne craignez pas d'avoir une attirance "sexuelle" qui devient, dans le contact purement affective...
- D'identification à un groupe, nation, société.. si l'enfant, l'adolescent n'a pas réussi une intégration sociale pour cause de bouts de moi pas très coopérants..  Partagez dans des jeux de groupes, des sports collectives, avec un esprit pour tous.

KEN wilber a défini ainsi 9 couches d'intégration de niveaux de conscience.

Le cercle de feu qui entoure les mandalas ainsi que les gargouilles des églises symbolise ces folies qui une fois traversées donnent les vertus.
Amour, Humilité et accumulations d'expérience, analyse juste "semblable au miroir", confiance.. et conscience.

Enfin... pour traverser la folie et non pas y rester, c'est la qualité de la vigilance continue à ses perceptions, à son corps, à sa respiration.. qui permet d'obtenir l'intuition qui guide vers l'inconcevable imprévisibilité sage, plutôt que de retourner au conditionnement de l'automate...


Boussole, pour pas se perdre dans la folie.

"Qui va rejoindre le dragon des profondeurs ira au Père des hauteurs."

La dragonne devient alors un allié.. pour retrouver sa partie de soi perdue.. une princesse par exemple, son féminin de l'être..